Attaques mondiales de la part de BMF
Bruno Manser Fond (BMF) est particulièrement douée pour publier des communiqués de presse et des publications connexes, et produire ainsi un battage médiatique autour de sa campagne. Cependant, les institutions gouvernementales n’ont pas été impressionnées, probablement en raison du manque de substance des plaintes. En dépit de nombreuses tentatives, aucun des organismes gouvernementaux que BMF a tenté d’enrôler n’a pris action contre Sakto Corporation.
BMF tente régulièrement de créer l'apparence que des entités légitimes et des forces de l'ordre enquêtent sur Sakto :
BMF tente régulièrement de créer l'apparence que des entités légitimes et des forces de l'ordre enquêtent sur Sakto :
1. BMF soumet les allégations à une entité gouvernementale. Ils l'ont fait à plusieurs reprises, sur la base des mêmes allégations. Les plaintes exigent une forme d'action de l'entité gouvernementale. |
2. BMF publie elle-même la soumission sur son site Web et sur ses réseaux sociaux, comme si chacune était un cas nouveau et indépendant de suspicion de conduite illégale. BMF cite des accusés de réception de courtoisie provenant d’organismes gouvernementaux et produit des histoires élaborées fondées sur la conjecture et la spéculation afin de soutenir ses allégations. |
3. BMF refait les mêmes allégations avec des variations, créant ainsi de nouvelles vagues d‘histoires dont BMF est l’auteur, afin d’embellir ses allégations non corroborées. La répétition de leur demande d’enquête gouvernementale est en fait un processus sans fin. |
Et pourtant, malgré l’impression créée par BMF, dans un témoignage sous serment, Lukas Straumann, directeur général de BMF, a déclaré qu’en dépit de sa litanie de plaintes contre Sakto : « Je ne suis au courant d’aucune enquête pénale entreprise dans quelque pays que ce soit ... ».
Les nombreuses plaintes de BMF mentionnées ci-après ont toutes eu le même résultat : aucune action n’a été prise.
17 mars 2011 – PLAINTE auprès de la Présidente de la Confédération suissePlainte: Lukas Straumann écrit à Micheline Calmy-Rey, Présidente de la Confédération suisse, en formulant des allégations au sujet d’actifs outre-mer du chef de gouvernement de Sarawak, et de personnes de son entourage. Il n’est pas clair si des allégations quelconques ont été faites au sujet de Sakto dans la plainte. Cette lettre n’a pas été produite par BMF ; cependant, il y est fait référence dans la réponse de Calmy-Rey le 8 avril 2011. Résultat: Calmy-Rey répond à la lettre de Straumann en allemand le 8 avril 2011 (qui a été traduite par BMF) et elle mentionne avoir lu la lettre et l’avoir transmise à l’Autorité suisse de surveillance des marchés financiers, FINMA. Il n’y a aucune référence à une enquête entreprise. Il convient de remarquer que Straumann a affirmé à maintes reprises que cette lettre constitue une preuve d’une « enquête ». Lors de son contre-interrogatoire, il admet qu’il a peut-être mal interprété la lettre et qu’en réalité il s’agissait d’une simple réponse de routine. Aucune autre réponse n’a été reçue suite à cette plainte. |
20 juin 2011 – Chancelière allemandePlainte:
BMF a écrit à la chancelière allemande Angela Merkel en formulant des allégations de corruption et de blanchiment d’argent. Cette lettre n’a pas été produite par BMF ; cependant, la réponse du Ministère des finances (traduite de l’allemand par BMF) confirme la réception de la plainte. Résultat: Le Ministère des finances a répondu, remerciant BMF pour son engagement à la lutte contre la corruption et confirmant que sa plainte avait été transmise à l’Autorité fédérale allemande de supervision financière (BaFin) afin de clarifier et de vérifier la situation. Il convient de remarquer que BMF a prétendu que cette réponse était une confirmation à l’effet que « l’Allemagne a entrepris une enquête » sur ses allégations. Aucune autre réponse n’a été reçue suite à cette plainte. |
1er juillet 2011 – Premier ministre du CanadaPlainte:
Lukas Straumann écrit au premier ministre canadien, Stephen Harper, avec copies à Jeanne Flemming, directrice de CANAFE, au Ministre de la justice, au Ministre des affaires étrangères, au Commissaire de la Gendarmerie royale du Canada et à Greenpeace Canada. La lettre se plaint que CANAFE n’a pas répondu à sa première lettre, et formule à nouveau les allégations de blanchiment d’argent et de corruption. Une importance particulière doit être accordée au fait que la lettre allègue que l’agence suisse de blanchiment d’argent FINMA avait informé BMF d’une enquête en cours par suite de la plainte de BMF. Cela ne s’est pas produit. Résultat: Serge Therriault, surintendant de la GRC, a répondu à Lukas Straumann le 26 juillet 2011, accusant réception de sa lettre par la GRC. Denis Meunier, directeur adjoint de CANAFE, a répondu à Lukas Straumann le 8 août 2011, accusant réception de sa lettre au premier ministre. Aucune autre action n’a été entreprise. |
1er septembre 2011 – Premier ministre australienPlainte:
Lukas Straumann, Clare Rewcastle Brown et TB Bau Bian ont écrit au premier ministre australien en formulant des allégations de corruption et de blanchiment d’argent depuis la Malaisie vers l’Australie. Résultat: BMF n’a produit aucune copie de la réponse mais Lukas Straumann affirme dans son livre qu’ils ont répondu en confirmant que « les preuves n’étaient pas suffisantes ... pour leur permettre d’agir. ». |
13 décembre 2011 – Commission anticorruption de la MalaisiePlainte:
Lukas Straumann, avec un certain nombre d’autres ONG en tant que cosignataires, a écrit à la Commission anticorruption de la Malaisie (MACC), au Procureur général de la Malaisie et à l’Inspecteur général de police demandant l’arrestation immédiate du ministre en chef de Sarawak et de treize membres de sa famille pour blanchiment d’argent et corruption, y compris des allégations au sujet de Sakto. La plainte est détaillée et longue. Résultat: Il n’existe aucune réponse connue à la plainte. Remarques: Cette plainte est facilement confondue avec l’enquête distincte et alors en cours de MACC sur le ministre en chef. Cette enquête a débuté dès 2009. Cette enquête complexe et de vaste portée est venue à la conclusion, le 23 février 2014, que le ministre en chef n’avait pas abusé de son pouvoir en accordant des concessions d’exploitation forestière. Lukas Straumann a reconnu que l’enquête est terminée. Le bureau du Procureur général a également confirmé par écrit que l’affaire est maintenant close. |
19 septembre 2013 – Gendarmerie royale du CanadaPlainte:
Lukas Straumann a écrit à Martin Bédard, officier de la GRC, pour faire le suivi sur des communications antérieures sur ses allégations de blanchiment d’argent et de corruption soupçonnés concernant Sakto. Il est fait référence à bon nombre de documents justificatifs en annexe. Résultat: Il n’y a aucune preuve de quelque réponse que ce soit à cette plainte. |
23 juin 2014 – Police de Londres (Angleterre)Plainte:
Lukas Straumann a écrit à la police de Londres par le biais d’un cabinet d’avocats, avec une plainte pénale formelle. La plainte comprenait de nombreuses pièces et déclarations de témoins, et recherchait une action pénale ou civile contre un certain nombre de parties, y compris Sakto, aux motifs de corruption et de blanchiment d’argent. Résultat: Il n’existe aucun document montrant les résultats de cette plainte depuis qu’elle a été déposée. |
2 janvier 2016 - OCDE CanadaPlainte:
BMF a déposé une Demande d’examen formelle auprès du point de contact national (PCN) du Canada pour la mise en œuvre des Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. La plainte contenait de nombreuses pièces, et elle recherchait une divulgation financière de Sakto, sur la base des allégations de blanchiment d’argent et de corruption. Résultat: Le PCN du Canada prend en charge toutes les demandes d’examen à des conditions explicites de confidentialité. Toutes les ébauches de documents du PCN sont protégées par cette confidentialité. Durant le processus contesté, BMF a délibérément contrevenu à cette confidentialité, et publié des ébauches de documents sur son site Web en plus de les communiquer aux médias. Le PCN a noté l’abus de confiance comme l’une des raisons pour lesquelles la procédure était déboutée le 11 juillet 2017. Le 11 mai 2018, le PCN a délivré son communiqué final considérant cette affaire particulière close. |
9 février 2017 – Gendarmerie royale du Canada (à nouveau)Plainte:
Bruce Bailey, représentant de BMF en Ontario, a continué à faire pression sur la GRC afin que cette dernière intente des poursuites contre Sakto et les personnes associées à l’entreprise pour blanchiment d’argent et corruption. Résultat: Après sa discussion avec l’officier Sheldon Landry, et compte tenu des faits communiqués par BMF et Bailey, la GRC a conclu « qu’il n’y avait aucune preuve de violation de la loi qui permettrait à la GRC d’intenter des poursuites. ». Bailey a confirmé que BMF « comprend ce problème ». |
11 juillet 2017 – Demande adressée à la Cour supérieure de justice de l’OntarioPlainte:
BMF a lancé une procédure inhabituelle cherchant à obliger quatre institutions financières à lui transmettre des documents financiers privés de Sakto. Cette demande avait pour but d’obtenir des informations afin d’entreprendre des poursuites pénales privées contre des personnes associées à Sakto. Des milliers de pages de preuve ont été déposées, et Lukas Straumann a été contre-interrogé sur l’historique complet de la campagne de BMF contre Sakto. Des centaines de milliers de dollars en honoraires d’avocat ont été engagés par les parties au litige. Résultat: Le 5 février 2018, l’affaire judiciaire a été déboutée en référé par le juge tout juste deux heures après le début d’une audition de deux jours. Elle a été déboutée après avoir entendu uniquement l’avocat de BMF. Aucun des autres avocats n’a été tenu de prendre la parole. BMF avait précédemment reçu l’ordre de déposer un cautionnement de $100.000 pour les frais. Le 23 mars 2018, le tribunal a ordonné à BMF de payer aux intimés la somme de $176.272,04 en frais. Aucun appel n’a été interjeté. |